Combien coûte une Customer Data Platform ?

Le coût d’un projet CDP peut varier de 1 à 10 selon le niveau de complexité du projet et la solution Customer Data Platform choisie. Nous allons vous aider à estimer ce coût au plus près en passant en revue tous les postes d’investissement.

Disons-le tout de suite, le coût d’un projet CDP ne se réduit pas au coût de la licence du logiciel. Il faut avoir à l’esprit que les projets CDP supposent souvent un investissement important en services (accompagnement à la mise en place et à l’exploitation) qu’il est plus difficile à évaluer que le coût de la licence. Dans les projets complexes, cet investissement est bien supérieur au budget licence.

Un point sur lequel nous insisterons en dernière partie d’article est l’importance de rapporter le coût du projet au ROI potentiel dès l’estimation budgétaire initiale.

PME / ETIGrande entreprise
Licence logiciel20 à 60k€ / an70 à 200k€ / an
Mise en place10 à 40k€40 à 200k€
Exploitation & Evolutions5 à 20k€ / an30 à 100k€ / an

Le coût de licence d’un logiciel Customer Data Platform (CDP)

Les principaux déterminants du prix

Ce n’est pas en épluchant le site des éditeurs que vous trouverez des informations sur les prix d’une CDP. Ce n’est pas l’opacité des éditeurs qui doit être incriminée, la raison est bien plus prosaïque : les offres sont sur mesure et le prix dépend de nombreux paramètres que nous allons vous détailler.

Comme vous le savez certainement, les Customer Data Platforms sont des logiciels commercialisés sous la forme d’une licence annuelle. Le montant de la licence annuelle dépend de plusieurs facteurs.

Chez la plupart des éditeurs, la variable principale est le nombre de contacts, donc la taille de votre base de contacts. Pourquoi ? Parce qu’une entreprise qui dispose d’une grosse base de contacts consommera plus de ressources serveurs, aura généralement une exigence d’accompagnement plus importante, mais aussi et surtout parce que les gains qu’elle peut espérer générer grâce à une CDP sont plus importants. Nous reviendrons dans la dernière partie de l’article sur ce sujet clé du ROI, qui doit toujours être mis en rapport avec le sujet du coût d’une CDP. Les deux sujets doivent être inextricablement liés dans votre réflexion stratégique & business si vous vous interrogez sur l’opportunité de déployer ou non une CDP.

D’autres variables peuvent entrer en ligne de compte dans le calcul du prix de votre CDP :

  • Le nombre d’événements collectés depuis le site web ou l’application mobile. Et, plus largement, le nombre de sources que vous voulez connecter à votre CDP.
  • Le nombre d’utilisateurs de la plateforme. Comme vous le savez certainement, la tarification à l’utilisateur est très répandue dans l’univers des technologies marketing et CRM. Les éditeurs de CDP ne dérogent pas à la règle et utilisent souvent cette variable dans leur modèle de pricing.
  • Le niveau d’accompagnement. On parle ici, bien évidemment, du niveau d’accompagnement de l’éditeur. Par exemple : le nombre d’heures d’accompagnement inclus par mois.
  • Le nombre de modules optionnels activés. Chaque CDP propose un noyau de fonctionnalités de base (les core features en bon anglais) qui peut être enrichi par des briques fonctionnelles supplémentaires : reporting, tracking web, scoring prédictifs, etc.

budget CDPLes principaux facteurs à prendre en compte dans le budget de votre CDP

Comment expliquer que le prix d’une licence CDP puisse varier de 20 à 200k€ ?

Comme nous le disions en introduction, le coût d’une CDP peut varier de 1 à 10. Pour apporter un peu plus de concret, la fourchette se situe entre 20 000 à 200 000 euros. Plusieurs paramètres permettent d’expliquer ce large delta.

Le positionnement de l’éditeur

Premièrement, le coût d’une CDP varie beaucoup suivant le positionnement de l’éditeur : mid-market ou grande entreprise. Les éditeurs qui ciblent principalement les grandes entreprises proposent des coûts de licence plus élevés. Pourquoi ? Ces éditeurs proposent des logiciels est en général plus complets, ce qui justifie en partie les coûts de licence plus élevés. Mais c’est aussi et surtout la structure de coût de ces éditeurs qui est différente :

  • Une équipe commerciale plus senior.
  • Un service client et des Customer Success Managers (CSM) plus expérimentés et plus aux petits soins.

Ces coûts de structure plus élevés se traduisent logiquement dans la structure de prix.

Le niveau d’accompagnement

Ce qui nous amène au deuxième point : le niveau d’accompagnement. La plupart des éditeurs mid market (qui ciblent les PME & ETI) n’ont pas la capacité d’accompagnement des éditeurs qui s’adressent aux grandes entreprises. Et la qualité de l’accompagnement se paie, ce qui explique les prix plus élevés pratiqués par les éditeurs ciblant les grandes entreprises.

Précisons que nous définissons la PME comme une entreprise ayant une seule marque ou enseigne, constituée d’une équipe marketing comportant au maximum 5 personnes, avec une base de contacts inférieure à 1 million de contacts. Une ETI peut avoir plusieurs marques et enseignes, avec une équipe marketing ne dépassant par les 10 personnes et une base de contacts les 5 millions de contacts.

L’âge de l’éditeur

L’âge de l’éditeur est le dernier facteur explicatif des différences importantes de coûts de licence des CDP. Les jeunes éditeurs de CDP, qui cherchent à se faire une place sur le marché des Customer Data Platforms, sont en général plus agressifs sur les prix. Une stratégie classique des nouveaux entrants pour conquérir des parts de marché…Dans un marché aussi dynamique que celui des CDP, ce paramètre joue un grand rôle explicatif.

Utiliser le Datawarehouse comme CDP ?

Les CDP sur l’étagère enferment vos données clients dans un logiciel : la CDP. Une autre option consiste à séparer la base de données de vos logiciels, en faisant de votre Datewarehouse votre base de données marketing. Pour en savoir, lire notre article engagé « Pourquoi vous devez utiliser votre Datawarehouse pour jouer le rôle de Customer Data Platform ?« .

Le coût de mise en place d’une CDP

Le coût d’une CDP ne se résume pas au coût de la licence. Dans les projets CDP complexes, la plus grande partie de l’investissement est dédiée à l’accompagnement en phase de mise en place. Le coût de mise en place est au minimum de 15 – 20k€. Si vous trouvez moins cher, méfiez-vous.

Les phases de mise en place d’une Customer Data Platform

La mise en place de votre CDP peut être décomposée en deux phases : le déploiement de l’outil, puis sa configuration.

#1 Mise en place

La phase de mise en place dure généralement entre 2 et 4 mois et inclut les étapes suivantes :

  • La spécification des cas d’usage cibles. Ces cas d’usage sont la traduction fonctionnelle des besoins métier définis en phase d’expression du besoin.
  • La cartographie des données existantes. Une CDP ayant vocation à connecter une bonne partie des sources de données clients (CMS, CRM, ERP, outils marketing, Support/Ticketing…), l’inventaire des données et la cartographie des sources de données sont des passages obligés. Idéalement, cette étape est réalisée au moment de la rédaction du cahier des charges. Mais dans les faits, c’est rarement le cas…
  • La spécification du modèle de données cibles et des flux. Cette étape consiste à définir la manière dont les données vont s’organiser et se présenter dans votre CDP. En clair, on parle ici de l’organisation des tables et des colonnes de votre base de données CDP. Le modèle de données est plus ou moins contraint suivant la CDP choisie. Le travail de préparation des flux est dépendant du modèle de données cible.
  • La mise en place des flux d’import. C’est le travail de mise en connexion des sources de données à votre CDP. Les éditeurs de CDP proposent de nombreux connecteurs avec les sources et solutions tierces, ce qui permet en général de gagner beaucoup de temps dans cette étape. Point de vigilance : cette étape est souvent mal anticipée et fait goulot d’étranglement dans la mise en place de votre CDP. Attention à bien l’anticiper avec la DSI.

#2 Configuration

Les étapes précédentes concernent la connexion des sources de données au logiciel CDP. S’ensuivent les étapes de configuration du logiciel CDP :

  • Import des Données dans les tables de votre CDP, depuis l’interface du logiciel et après la connexion des sources.
  • Conception et mise en place des règles de déduplication et de normalisation des données. Dans une optique d’unification des données, cette étape est clé. Qui dit diversité des sources de données dit forcément doublons et absence de normalisation au global (chaque logiciel a potentiellement ses règles de normalisation…). Normaliser consiste, pour chaque type de données, à définir un format unique cible. On pense en général tout de suite aux adresses postales, mais cela concerne en fait la plupart des types de données.
  • Champs calculés et scoring. Une CDP sert à unifier les données et à les préparer pour les cas d’usage cibles dans les outils d’activation. Base des données clients unifiées, une CDP permet de créer des agrégats répondant aux besoins métier : calcul de champs, création de segments, scoring…La construction de ces agrégats est une étape clé de la mise en place d’une CDP.
  • Flux sortants vers les outils d’activation. Une CDP a vocation à être l’outil pivot de la stack data marketing. Elle ingère les données en provenance des différentes sources, les dédoublonne, les normalise, les consolide et créé enfin des agrégats ad hoc destinés à alimenter les applicatifs. Une CDP n’a en principe pas vocation à être utilisée comme outil d’activation, même si certains éditeurs se risquent à cette confusion des genres. Une CDP est plutôt un laboratoire des données. La mise en place en amont des flux entrants doit donc s’accompagner d’un travail de configuration des flux sortants.
  • Recette & mise en production. Tout projet informatique comporte invariablement une phase de recette permettant de s’assurer que tout fonctionne correctement, que tout est bien en place et d’ajuster si besoin en cas de dysfonctionnements.

L’accompagnement à la mise en place de la CDP

Voici, tracé à grands traits, les étapes de mise en place d’une CDP. C’est un ensemble d’étapes assez techniques qui nécessitent une certaine expertise, et donc de l’accompagnement en services représentant un coût à bien intégrer dans votre projet CDP.

Qui dit accompagnement dit accompagnants. Quels sont les professionnels pouvant accompagner l’entreprise dans la mise en place d’une CDP ? Les modalités de mise en place diffèrent beaucoup selon les éditeurs et selon le niveau de complexité des projets.

Voici ce qu’il faut savoir à ce sujet :

  • Le niveau d’accompagnement des éditeurs est très variable. Nous avons vu que les éditeurs CDP mid-market proposaient en général un accompagnement plus léger que les éditeurs ciblant les grandes entreprises.
  • Les éditeurs de CDP travaillent souvent avec des intégrateurs partenaires. Si vous connaissez Salesforce, vous savez certainement que la solution Salesforce est généralement mise en place par des partenaires certifiés Salesforce. Un certain nombre d’éditeurs de CDP fonctionnent sur le même principe et délèguent l’implémentation à des intégrateurs experts de leur solution.
  • L’accompagnement à la mise en place est parfois facturé au forfait pour les projets simples et toujours au temps passé pour les projets CDP plus complexes. Au global, la facturation au temps passé est de loin la plus répandue.
  • Pour les gros projets CDP, il y a généralement un multi-accompagnement, c’est-à-dire intervention conjointe de l’éditeur de la solution CDP, d’un intégrateur pour le paramétrage de la solution et des flux, auquel s’ajoute un accompagnement AMOA pour le pilotage du projet (cabinets de conseil).

Coût des évolutions et de l’accompagnement pour une CDP

Nous avons bien avancé dans notre élucidation du coût d’une CDP. Vous savez maintenant quel est le coût moyen d’un logiciel CDP. Nous avons vu que le coût des licences pouvaient varier de 1 à 10. Nous avons expliqué pourquoi. Nous avons vu qu’au coût du logiciel devait s’ajouter un coût d’accompagnement non négligeable, représentant le principal poste d’investissement dans les projets CDP complexes, même s’il est forcément plus difficile à évaluer avec des chiffres.

La mise en place de votre CDP ne signe pas la fin de votre projet CDP. On ne s’arrête pas en si bon chemin. Une fois la Customer Data Platform en place vient la phase d’exploitation. Une CDP et ses usages sont vivants et vont donc nécessairement évoluer avec le temps. Il faut prévoir un coût d’accompagnement à l’exploitation et à l’évolution du logiciel qui, en moyenne, représente entre 20% et 30% du coût de licence.

Ce budget couvre, par exemple :

  • L’ajout de nouvelles sources de données (flux entrants) ou de nouvelles destinations (flux sortants vers de nouveaux applicatifs).
  • La mise à jour du modèle de données (c’est-à-dire, concrètement, l’ajout de nouvelles colonnes dans une table de votre CDP) ou des règles de traitement des données.
  • L’aide au déploiement de nouveaux cas d’usage de votre CDP.
  • La formation de nouveaux collaborateurs. Insistons bien sur ce point : votre CDP ne deviendra une machine de guerre qu’à la seule condition que les utilisateurs se l’approprient pleinement dans leurs actions du quotidien. C’est le niveau d’adoption de la technologie qui fait le succès ou l’échec d’un projet CDP.

Cet accompagnement à l’exploitation et à l’évolution d’une CDP peut être réalisé par l’éditeur, mais, dans la plupart des cas, l’accompagnement est confié à un cabinet de conseil ou à un intégrateur data.

Certaines entreprises réussissent à limiter le budget dédié à l’exploitation et à l’évolution de leur CDP. Comment ?

  • En choisissant un logiciel CDP particulièrement simple et ouvert. Dans ce cas, la formation des utilisateurs et l’ajout de nouvelles sources ou destinations sont facilités.
  • En faisant monter en compétences des collaborateurs qui, de ce fait, arrivent à réaliser un maximum de choses en autonomie – sans besoin d’accompagnement externe.

Des coûts à rapporter au ROI du projet CDP

Il faut toujours mettre en regard le coût d’un projet et son Retour sur Investissement. C’est d’ailleurs vrai pour n’importe quel projet. Donc, si on aborde le sujet du coût d’une CDP, il faut aussi traiter de la question du ROI.

Pour évaluer le ROI d’un projet CDP, il faut prendre en compte les différents gains générés grâce au déploiement et à l’exploitation d’une CDP. Si vous lisez cet article, il est très probable que vous vous interrogiez sur l’intérêt ou l’opportunité de déployer une CDP au sein de votre organisation. Maintenant que vous avez une idée relativement précise du coût d’une CDP, intéressons-nous au ROI. Avec cette vision globale (coût et ROI), vous pourrez vous faire une idée plus juste de l’opportunité ou non de déployer cette technologie dans votre entreprise.

Le ROI d’une CDP se mesure sur 3 dimensions.

#1 Incréments de performance en relation client

Le déploiement d’une CDP permet de mieux exploiter ses données clients pour enrichir l’expérience client et développer la performance en relation clients. C’est la proposition de valeur des CDP ramenée à ses plus simples éléments, formulée en une phrase. Si vous envisagez de déployer une CDP au sein de votre organisation, c’est certainement ces objectifs que vous avez en tête. C’est aussi ce que mettent clairement en avant les éditeurs du CDP. Ils partagent tous des cas clients dans lesquels sont mis en avant les gains en termes de relation clients, de fluidité des parcours clients, d’enrichissement de l’expérience client et, in fine, d’augmentation des revenus clients. Meilleure exploitation des données clients > meilleure pratique relationnelle, marketing et commerciale > Gains financiers.

Certains n’hésitent pas à partager des chiffres, surtout quand ils sont impressionnants. Par exemple : le client XYZ a réussi à baisser son coût d’acquisition de 20% en exploitant les données CRM dans ses campagnes d’acquisition.

Évidemment, la réalité est plus nuancée. Une CDP peut avoir un impact majeur sur toutes les étapes du parcours client quand elle est bien utilisée, mais difficile d’obtenir +20% de performance à chaque étape. Il faut être honnête, réaliste, même si les gains sont bien réels. Signalons aussi que Treasure Data propose un calculateur de ROI CDP assez ludique, qui permet de calculer le ROI en fonction de trois variables, mais là encore, la prudence et le réalisme s’impose.

Pour calculer au plus près le ROI de votre CDP, adoptez une approche pragmatique. Pour évaluer l’incrément de performance, la bonne approche consiste à :

  • Définir les 3 ou 4 principaux cas d’usage de votre CDP avec un objectif chiffré pour les trois. Prenons un exemple.
    • Cas d’usage : relancer les primo-acheteurs au bon moment avec la bonne offre.
    • KPI : la part de nouveaux clients ayant réalité 2+ achats au cours de X mois.
    • C’est cette approche pragmatique qui permet le mieux d’anticiper le ROI d’un projet CDP en termes d’augmentation de la performance clients.
  • Considérer que la Customer Data Platforms va vous permettre d’améliorer les performances de l’ordre de 5 – 10%. C’est une évaluation plutôt pessimiste, mais ça évite les désillusions et favorise les bonnes surprises du futur. Chez les clients d’Octolis, la fourchette se situe en moyenne entre 10 et 20%.
  • Évaluer l’impact financier de cet incrément de performance. À vos calculettes…

Gardez le contrôle de vos données clients !

Une CDP ne doit pas enfermer vos données clients dans une boîte noire. Certains éditeurs, par les modèles de données contraints qu’ils imposent et les limitations d’accès aux données, réduisent votre contrôle des données. Pour en savoir plus sur ce sujet clé de gouvernance des données, lire notre article « Pourquoi est-il important de garder le contrôle de vos données ? »

#2 Gains de productivité

Une CDP permet d’automatiser ou en tout cas de fluidifier une partie des process et traitements réalisés par la DSI et les utilisateurs métier. Cela se traduit concrètement par des gains de productivité synonymes de réduction des coûts humains. L’optimisation des coûts est, au même titre que la génération de revenus additionnels, générateur de ROI. Une CDP permet de réaliser facilement des actions qui prennent parfois des semaines, comme ajouter une source de données, calculer un score ABC et envoyer ce score à l’outil CRM.

Il est difficile d’évaluer ce que cela peut représenter en termes de gain de temps. Alors faisons simple (mais la simplicité touche souvent la réalité) : identifiez les personnes qui travaillent régulièrement avec des données clients et, pour chacune d’entre elles, évaluez combien de temps elles passent à croiser, nettoyer et scorer des données. Prenez pour hypothèse qu’une CDP fait gagner 50% du temps (évaluation, là encore, plutôt pessimiste).

Prenons un exemple. Le ou la CRM Manager passe 30% de son temps sur des sujets « données clients », le Data Analyst environ 30% de son temps et le chef de projet SI environ 20%. À la fin, cela représente 80% d’un équivalent temps plein. En reprenant l’hypothèse qu’une CDP fait gagner 50% de temps, on arrive à économiser 40% d’un ETP.

#3 Vitesse de déploiement des projets

C’est l’un des bénéfices majeurs d’une CDP, bien que difficile à évaluer financièrement. Typiquement, lorsque l’on dispose d’une CDP, déployer un nouveau scénario marketing prend beaucoup moins de temps. Au final, au lieu de déployer 3 projets dans l’année, vous allez en déployer 10. Quels que soient vos cas d’usage CDP, quels que soient les projets que vous voulez réaliser, une CDP vous fera gagner du temps, c’est certain.

La simplicité des CDP, user-friendly by Design, conçues pour être utilisées directement par les utilisateurs métier permet de fertiliser l’imagination du métier et d’encourager les prises d’initiative. Combien de projets à peine esquissés et vite abandonnés à cause de la perspective démoralisante de devoir faire 10 allers-retours avec la DSI pour les déployer…Ne nécessitant quasiment pas de compétences techniques (et, quand il y en a, les compétences « techniques » nécessaires sont facilement assimilables par des profils non techniques), une CDP peut être utilisée et gérée par les équipes métier, sans passer par l’intermédiaire de l’équipe IT. Cela change vraiment beaucoup de choses…et accélère les projets. Cette dimension du ROI est probablement la plus importante, même s’il est difficile de l’estimer financièrement parlant.

Nous avons à peu près fait le tour de ce que nous voulions vous partager à propos du coût d’une CDP. Il y a donc trois dimensions du coût d’une CDP : la licence annuelle, la mise en place (setup) et l’exploitation (un). Parallèlement, il y a trois dimensions du ROI que nous venons de décrire.

Au-delà du sujet stricto sensu de cet article qui était le coût d’une CDP, nous vous encourageons vraiment et vivement à bien évaluer le Retour sur Investissement dès la phase initiale du projet. Dans une optique business-driven, il faut absolument évaluer le coût de votre CDP et le ROI en parallèle. Cela vous permettra tout bêtement d’évaluer si le ROI justifie l’investissement.